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« Un commando, qui surgit hors de la nuit… ». Z comme Zetas.

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C’est une guerre qui n’est pas sous les feux des projecteurs des médias, qui n’implique pas des islamistes, ni des ressources pétrolières considérables, mais elle a déjà fait plus de 35 000 morts entre 2006 et 2011. Cette guerre, c’est celle du gouvernement mexicain, de son armée et de sa police, contre les narcotrafiquants cherchant à garder le contrôle de la filière cocaïne à destination des Etats-Unis, mais aussi celle des narcotrafiquants entre eux, pour la domination de ce trafic. Le cartel Los Zetas est sans conteste le plus dur et le plus efficace sur le plan tactique de tout le Mexique. Il mène une guerre sans merci contre les autres cartels et l’Etat mexicain1.



Naissance de Los Zetas


Il existe plusieurs douzaines de gangs ou de cartels au Mexique qui fournissent la cocaïne, la marijuana, l’héroïne et les méthamphétamines entrant aux Etats-Unis. L’administration américaine a déboursé 500 millions de dollars pour lutter contre cette criminalité organisée. L’initiative de Merida2, comme on l’a baptisée, inclut des avions, des technologies de communication, un entraînement pour renforcer l’administration judiciaire, de l’instruction dans le renseignement, et des conseils sur l’assainissement du personnel de maintien de l’ordre -la corruption de la police étant le talon d’Achille de la lutte anti-drogue au Mexique. Deux organisations dominaient, en fait, précédemment, le narcotrafic au Mexique : le cartel du Golfe3, opérant juste au sud du Texas, dans l’Etat de Tamaulipas, et son rival, le cartel de Sinaloa4, centré sur l’Etat du même nom, situé entre les montagnes de la Sierra Madre et l’océan Pacifique.


Au début 1997, le cartel du Golfe commence à recruter du personnel militaire que le général Jesus Gutierrez Rebollo5tsar de la drogue » mexicain emprisonné depuis pour corruption- désigne comme officiers représentant l’armée auprès du bureau du procureur général dans les Etats du nord6. A la fin des années 90, Osiel Cardenas Guillen, qui cherche à prendre la tête du cartel du Golfe, débauche des membres d’élite du Groupe Aéromobile des Forces Spéciales(GAFES7) pour lui fournir une protection rapprochée et effectuer d’autres missions. Le chef de ces nouvelles recrues est le lieutenant Arturo Guzman Decenas, qui emmène avec lui 30 déserteurs attirés par les salaires plus alléchants proposés par les narcotrafiquants. Decenas, leader du groupe, devient Z1 (du nom du code utilisé dans la police fédérale pour les officiers de haut-rang). Les déserteurs appartiennent, au départ, aux 15ème et 70ème bataillons d’infanterie, et au 15ème régiment de cavalerie motorisée de l’armée. Une fois sa position assurée, Guillen élargit les tâches du groupe Los Zetas : il collecte les dîmes, il se charge de la sécurisation de l’approvisionnement en cocaïne et des routes de trafic (les plazas), décourage les défections au sein du cartel et exécute avec une violence grotesque ses ennemis. Bientôt, les 30 membres originaux sont 300.

Les militaires abattent Guzman en novembre 2002 et capturent son second, Rogelio Gonzalez Pizana, en octobre 2004. Herberto Lazcano, « The Executioner », ex-GAFE, alias Z-3, prend alors la tête des Los Zetas. L’arrestation en mars 2003 et l’extradition vers les Etats-Unis en janvier 2007 de Guillen pousse Lazcano et son principal homme de main, Jaime Gonzalez Duran « The Hammer », à se dégager de l’emprise des chefs du cartel du Golfe : le frère de Guillen, Ezekiel, et un ancien policier municipal, Jorge Eduardo Costilla Sanchez. Au départ, ils fusionnent plus ou moins avec le cartel du Golfe pour former ce que l’on appelle alors « La Compania ». Ensuite, ils cherchent à se prendre en main en se passant du cartel. Cette séparation intervient au printemps 2010 : les experts l’ont même baptisé la « révolte prétorienne »8, et elle est à l’origine de l’explosion de violence récente au Mexique. En février et mars 2010, dans les villes de Matamoros et Reynosa, la police relève plus de 50 véhicules mitraillés lors d’échanges de tirs. Tous les autres cartels important semblent s’être regroupés contre les Zetas. Ceux-ci ont rassemblé dans leur nouvelle place forte de Nuevo Laredo plus de 1200 hommes.

Los Zetas, devenu indépendant, devient l’organisation dominante à Matamoros, Reynosa et Nuevo Laredo dans le Tamaulipas. En plus de leur activité sur la frontière, les Zetas sont aussi présents sur la côte du golfe, dans les Etats du sud (Tabasco, Yucatan, Quintana Roo, Chiapas) et dans les Etats du Pacifique (Guerrero, Oaxaca, Michoacan) aussi bien qu’à Mexico. Ils sont aussi actifs aux Etats-Unis, au Texas et dans d’autres Etats. Un rapport récent du National Drug Intelligence Center conclut sur la présence des Zetas dans 37 villes américaines9. En juin 2008, une fausse équipe du SWAT exécutait un trafiquant jamaïcain à Phoenix, dans l’Arizona. Les Zetas sont suspectés dans une affaire de plusieurs meurtres à Birmingham, dans l’Alabama, ainsi que dans la mise à mort après torture d’un homme dans une cave près d’Atlanta, en Géorgie10.


Los Zetas, une nouvelle génération de cartels mexicains ?


L’entraînement des Los Zetas, version locale des Bérets Verts, constitue leur principal atout. En coopération avec les Etats-Unis, le Mexique avait créé les GAFES dans les années 90. Des spécialistes étrangers, Américains, Français, Israëliens, forment cette unité d’élite au déploiement rapide, aux assauts aériens, au tir, aux embuscades, à la collecte de renseignements, aux techniques de contre-surveillance, au sauvetage de prisonniers, aux communications de pointe et aux méthodes d’intimidation. Le président Felipe Calderon, au pouvoir en décembre 2006, place l’armée en point de la lutte contre le trafic de drogue. Il est ironique de rappeler que les GAFES restés loyaux ont aidé à l’arrestation de parrains comme Guillen, qui avait justement recruté des GAFES pour sa protection rapprochée…

Los Zetas a créé des camps d’entraînement pour former des recrues de 15 à 18 ans ou des anciens officiers de police, fédéraux ou locaux. Ils ont aussi fait venir d’anciens soldats de l’armée du Guatemala, connus sous le nom de Kaibiles11. Connus comme des « machines à tuer », ces durs-à-cuire spécialistes du combat de jungle et de la contre-insurrection adhèrent à l’adage : « Si j’avance, suivez-moi. Si je m’arrête, poussez-moi. Si je retraite, tuez-moi. »12 . Les Kaibiles ont fourni une assistance militaire au GAFES entre 1994 et 1999, dont ont probablement bénéficié certains membres fondateurs des Zetas. Le groupe s’est aussi signalé par des massacres et des exactions pendant la guerre civile au Guatemala. Leur arsenal inclut des fusils d’assaut AR-15, M-16 et AK-47, des mitraillettes MP-5, des mitrailleuses de 12,7 mm, des fusils de précision Barrett de 12,7 mm, des lance-grenades, des missiles sol-air, de la dynamite, des bazookas et des hélicoptères. En opération, ils portent des vêtements noirs, se noircissent le visage, conduisent des véhicules utilitaire sport volés13 (vitres teintées, sans plaques d’immatriculation, ce qui devient leur mode opératoire standard) et prennent un malin plaisir à torturer leurs victimes avant de leur administrer le coup de grâce. Des tirs groupés sur les cadavres indiquent un haut niveau d’efficacité, bien que cette caractéristique se soit diluée avec le temps. Les Zetas mènent des embuscades, construisent des positions défensives et opèrent selon les tactiques des petites unités de l’armée. Ils sont connus pour être les seuls membres des cartels à vouloir faire le coup de feu aux checkpoints militaires ou contre les barrages de police. Certains criminels portent sur eux l’image de Jésus Malverde14, baptisé « Saint Narco » ou « Le Généreux » ou bien encore « L’Ange des Pauvres », en raison de la lutte de ce dernier pour les opprimés contre la dictature au XIXème siècle.

Los Zetas ne comprend d’ailleurs pas seulement le groupe des commandos. Los Halcones (Les Faucons) surveillent les zones de distribution ; les autorités ont découvert 80 membres équipés de radio-transmetteurs, rien qu’à Matamoros. Las Ventanas (Les Fenêtres) sont un groupe de jeunes adolescents à moto qui sifflent pour prévenir de l’arrivée de la police ou d’autres individus suspects près des petits magasins où se vend la drogue. Los Manosos (Les Rusés) achètent les armes ; Las Leopardos (Les Léopards) sont des prostituées qui soutirent des informations à leurs clients. Et Direccion (Le Commandement) dispose de 20 experts qui interceptent les communications téléphoniques, suivent et identifient les véhicules suspects, et accomplissent même des kidnappings et des exécutions.

Los Zetas a également tissé des liens avec le cartel « La Familia » dans le Michoacan, lieu d’importation de la cocaïne et d’implantation des laboratoires de méthamphétamines, qui affronte régulièrement le cartel de Sinaloa et ses alliés. Le cartel de Los Zetas comprend sans doute de 100 à 200 membres, âgés pour la plupart d’un peu plus de 20 ans. L’armée connaît le profil des déserteurs mais les forces de l’ordre peinent à établir la taille réelle de l’organisation car de nombreux criminels à la petite semaine récupèrent le symbole que sont les Zetas pour effrayer leurs victimes. Pour renforcer leur esprit de corps, les Zetas mettent tout en oeuvre pour récupérer les dépouilles de leurs morts. Début mars 2007, dans une opération que les chefs ont baptisés « l’invasion des Body Snatchers », quatre hommes armés ont déboulé dans le cimetière de Poza Rica, dans l’Etat de Veracruz, ligotant le gardien, détruisant la tombe de Roberto Carlos Garmona au marteau et subtilisant le cercueil contenant la dépouille de leur camarade. Ils honorent aussi leurs morts : trois mois après la mort de Guzman en 2002, une couronne mortuaire et quatre compositions de fleurs apparaissent sur sa tombe, avec l’inscription : « Nous te garderons toujours dans notre coeur : de la part de ta famille, les Zetas » . Ils répliquent également férocement contre leurs ennemis : des témoins racontent qu’ils ont placé 4 officiers de police de Nuevo Laredo dans des barils remplis de diesel avant d’y mettre le feu. Pour des raisons de sécurité, les Zetas ont adopté une structure en cellules, pour limiter les informations que chacun connaît sur l’organisation.


Dynamiques récentes et expansion des Zetas


Les Zetas sont alliés à plusieurs gangs de rue, y compris aux Etats-Unis : Barrio Azteca15, Texas Syndicate16, Mexican Mafia17, Mara Salvatrucha18 (MS-13) ; ainsi qu’aux restes de l’organisation Beltran-Levya, l’organisation Vicente Carillo-Fuentes, les cartels de Juarez et de Tijuana, et des groupes plus restreints en Colombie et au Vénézuela. Ils ont également des liens avec des clans boliviens et avec la mafia calabraise, la fameuse N’Drangheta.

En septembre 2008, les Zetas participent à une attaque à la grenade à Morelia qui tue plus de 100 personnes. En décembre 2008, les Zetas exécutent 8 soldats et officiers de l’armée dans le Guerrero, un Etat du sud particulièrement pauvre où les narcotrafiquants conduisent en fait un véritable Etat parallèle à celui du gouvernement. En février 2009, ils assassinent un général de brigade à la retraite, Mauro Enrique Tello Quinones, deux jours après qu’il ait accepté l’offre du maire de Cancun de former une équipe SWAT pour lutter contre les narcotrafiquants.

Les Zetas sont aussi connus pour prélever du pétrole sur les installations de la compagnie nationale, PEMEX, en particulier dans les Etats riches en pétrole de Veracruz et du Tamaulipas. Dans l’Etat de Veracruz, le ministère de la Justice a enquêté sur plus de 70 entreprises ayant acheté du diesel volé par les Zetas, en particulier dans la cité de Poza Rica. Un échange de tirs a même lieu avec des soldats qui essayaient de déloger des membres de Los Zetas d’un puits de pétrole que ceux-ci contrôlaient, le 27 juillet 2010. Ces prélèvements rapporteraient 715 millions de dollars de revenus à l’organisation chaque année.

Les Zetas se sont étendus en dehors du Mexique : ils opèrent au Salvador, au Honduras, en Equateur et au Brésil. Au Guatemala, ils ont tenté d’assassiner le président de la République, Alvaro Colom. Dans les Etats d’Amérique centrale, les Zetas ont tissé des liens avec les gangs des maras, la jeunesse délinquante19. Au Mexique, les Etats disputés entre les deux blocs de cartels (pro et anti-Zetas) sont devenus de véritables champs de bataille : les Zetas emploient des voitures piégées, réalisent des attaques à la grenade et sont à l’origine de nombreux massacres ou exécutions sommaires. Récemment, ils sont passés à la tactique du blocus urbain, comme à Monterrey ou Reynosa. Le 14 août 2010, ils bloquent ainsi 13 artères majeures, condamnant l’accès à l’aéroport et les sorties du nord de la ville industrielle. Cela en réaction à une fusillade entre les militaires et les Zetas qui avaient conduit à la mort d’un de leurs chefs : les membres de l’organisation sortent les conducteurs de leurs voitures et s’en servent pour bloquer les voies d’accès à Monterrey. Les attaques de masse sont aussi une autre de leurs tactiques favorites, tout récemment. Le massacre de San Fernando a fait au moins 72 morts20 ; à Torreon, 17 personnes ont été tués avec des armes de 5,56 mm. En juillet 2010, une fosse commune contenant 51 corps a été trouvée près de Monterrey. Les Zetas s’en prennent également de plus en plus aux symboles du pouvoir : le quartier général de la marine militaire à Matamoros a été attaqué à la grenade, des mitraillages ont visé des postes de police et les bureaux des procureurs, ainsi que les locaux du média Televisia.


Les Zetas ciblent l’armée


L’armée mexicaine, mise en première ligne depuis fin 2006 par le président Calderon dans la lutte contre les narcos, peut s’enorgueillir de résultats impressionnants sur le papier. Entre 2007 et 2009, 60 000 personnes ont été jetées en prison. L’armée a confisqué 32 000 armes à feu, 4 millions de munitions, 320 millions de dollars, 70 tonnes de cocaïne et 4 000 tonnes de marijuana. Mais les Zetas ont montré que personne n’était à l’abri de leurs représailles. Les attaques brutales sur les militaires doivent intimider les populations civiles et faciliter les pratiques d’extorsion. Ces méthodes dissuadent aussi les habitants de fournir des renseignements utiles à l’armée ou à la police, élément pourtant capitale de la guerre contre les narcotrafiquants. Les violences des cartels ont également encouragé le phénomène des désertions dans l’armée : 100 000 entre 2000 et 2006, et entre 1994 et 2004, 1383 rien que dans les GAFES et autres forces spéciales. Le chiffre s’est néanmoins réduit à 177 entre 2005 et 2008. Les promotions au sein de l’armée, après avoir suivi la formation de l’Heroic Military College (l’équivalent de West Point aux Etats-Unis) sont trop lentes. La marine est moins touchée par la désertion car les conditions de service y sont meilleures21.


Bibliographie :


Georges W. GRAYSON, « Los Zetas: the Ruthless Army Spawned by a Mexican Drug Cartel », Foreign Policy Research Institute E-Notes, mai 2008.

Georges W. GRAYSON, « Los Zetas and other Mexican Cartels Target Military Personnel », Foreign Policy Research Institute E-Notes, mars 2009.

Benedict HAYES, « The lethal spread of Mexico’s Los Zetas », The Guardian, 21 février 2011.

Samuel LOGAN, « Los Zetas: Evolution of a Criminal Organization », ISN Security, 12 mars 2009.

Sylvia LONGMIRE, « Los Zetas Employ Terror Tactics Near US Border », Homeland Security Today, 5 janvier 2011.

John P. SULLIVAN, Samuel LOGAN, « The Gulf-Zeta Split and the Praetorian Revolt », ISN Security, 4 juillet 2010.

John P. SULLIVAN et Samuel LOGAN, « Los Zetas: Massacres, Assassinations and Infantry Tactics », The Counter Terrorist, 24 novembre 2010.


1John P. SULLIVAN et Samuel LOGAN, « Los Zetas: Massacres, Assassinations and Infantry Tactics », The Counter Terrorist, 24 novembre 2010.

3Fondé dans les années 1970 par Juan Nepomuceno Guerras, et basé à Matamoros dans l’Etat du Tamaulipas.

4Officiellement fondé en 1989, mais les précédents remontent à la fin des années 60. Le cartel contrôle le « triangle d’or » mexicain, c’est à dire les trois zones productrices d’opium et de marijuana.

5Il a eu des liens étroits avec le cartel de Juarez.

6Georges W. GRAYSON, « Los Zetas: the Ruthless Army Spawned by a Mexican Drug Cartel », Foreign Policy Research Institute E-Notes, mai 2008.

7Grupo Aeromóvil de Fuerzas Especiales. Le groupe trouve son origine en 1986, pour la protection de la coupe du monde football à Mexico. Il est entraîné au départ par le GIGN français. Ensuite, ils sont déployés contre l’insurrection zapatiste du Chiapas (1994).

8John P. SULLIVAN, Samuel LOGAN, « The Gulf-Zeta Split and the Praetorian Revolt », ISN Security, 4 juillet 2010.

9Sylvia LONGMIRE, « Los Zetas Employ Terror Tactics Near US Border », Homeland Security Today, 5 janvier 2011.

10Samuel LOGAN, « Los Zetas: Evolution of a Criminal Organization », ISN Security, 12 mars 2009.

11L’unité est formée en 1974-1975, dans la toute nouvelle école de commandos : elle tire son nom de Kaybi’l B’alam, un indigène Mam qui échappe à la capture par les conquistadors espagnols de Pedro de Alverado.

12Version quelque peu modifiée de la célèbre harangue de Henri de La Rochejacquelein, l’un des chefs de l’insurrection vendéenne tué en 1794.

13Les narcotrafiquants affectionnent aussi les pick-ups, bien sûr, et en particulier les Ford F-150. Résultat : les ventes du véhicule ont chuté au Mexique, car les habitants ont peur d’être pris pour cible dans les affrontements ou d’être contrôlés plus souvent par les forces de police ! Cf http://monvolant.cyberpresse.ca/nouvelles/201011/12/01-4342199-mexique-les-narcotrafiquants-aiment-les-pick-up-les-constructeurs-ecopent.php

14Sorte de Robin des bois mexicain, qui fait l’objet d’un culte par de nombreux Mexicains à l’égal de la Vierge de Guadalupe, bien qu’il ne soit pas reconnu comme un saint par l’Eglise catholique.

15Un gang né en 1986 à El Paso, au Texas.

16Gang de prison né dans les années 1960 dans la prison de Folsom en Californie, basé depuis au Texas, pour faire face aux attaques d’autres détenus appartenant à des gangs plus anciens.

17Un des plus anciens gangs de prison fondé en 1957 en Californie.

18Gang fondé dans les années 80 à Los Angeles, à l’origine par des immigrés salvadoriens.

19Benedict HAYES, « The lethal spread of Mexico’s Los Zetas », The Guardian, 21 février 2011.

20Des migrants d’Amérique du Sud ou Centrale qui souhaitaient passer aux Etats-Unis en août 2010 sont tombés entre les mains des Zetas dans ce ranch près de la frontière. Les narcos ont exécutés ceux qui ont refusé de les rejoindre ou de payer une lourde taxe de passage.

21Georges W. GRAYSON, « Los Zetas and other Mexican Cartels Target Military Personnel », Foreign Policy Research Institute E-Notes, mars 2009.


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